Metamorphosis (2025)

Un art en mouvement, entre abstraction et figuration

Connue pour ses compositions abstraites où la matière, la couleur et le geste traduisent une quête intérieure, Virginie Hucher ouvre aujourd’hui un nouveau chapitre de son travail. Pour la première fois, la peintre intègre la figuration dans son univers. Une évolution naturelle pour une artiste dont la pratique a toujours été portée par l’intuition et l’élan intérieur.

Dans cette nouvelle exposition, Virginie Hucher réunit abstraction et figuration. En plus de ses toiles, elleprésente également une série de céramiques, des pièces sculpturales, en résonance avec son travail pictural, prolongeant son exploration de la matière et de la forme. Ses œuvres récentes introduisent des silhouettes et des formes plus incarnées, sans renier la liberté et la vibration propres à son langage abstrait. La figuration n’y est jamais figée : elle apparaît, se fond, disparaît presque, comme une présence subtile entre le visible et l’invisible.

Ces nouvelles œuvres esquissent des silhouettes, des formes qui surgissent sans s’imposer, laissant place à l’interprétation et à l’imaginaire. Pourtant, l’essence de son travail demeure inchangée : une recherche picturale où la matière devient langage et le geste un rituel.

Un art comme révélation du vivant

Pour Virginie Hucher, peindre est une manière d’entrer en résonance avec le monde. À travers la danse, le chant ou le voyage, elle s’extrait du tangible pour mieux le réinterpréter sur la toile. Ses œuvres sont le prolongement de cette élévation, des témoignages d’une connexion profonde avec la nature, la terre, l’énergie du monde.

Virginie Hucher transpose dans la peinture ce qui ne peut être vu, seulement ressenti. Ses tableaux vibrent, traversés par des forces invisibles, des mouvements d’âme. Aujourd’hui, en introduisant la figuration, elle intensifie encore ce dialogue entre l’abstraction et la réalité, entre le visible et l’invisible.

Cette exposition marque une étape clé dans sa pratique : une peinture plus incarnée, sans perdre cette essence spirituelle qui fait sa singularité. Un équilibre subtil entre l’éther et la matière, l’intuition et la structure, l’émotion et le silence.